© Pierre Vigna
Comme la précédente celle-ci ne brille pas par ses qualités techniques, circonstances obligent.
Vous dire si j'ai "flashé" sur le lieu semble faible.
Il n'empêche que ce monument kitch au possible n'a pas d'avenir. Très bientôt il sera rasé, malgré son empreinte historique, pour laisser la place à Areva et à l'assemblage des éoliennes des futurs parcs marins...
J'ai déambulé dans cet endroit et croisé les fantômes de voyageurs classieux qui, déjà, croyaient que traverser l'océan en moins de 5 jours changerait le monde.
Les vitrines vides des boutiques, les pissotières désertées, les cabines téléphoniques transformées en vestiaires... tout cela va disparaître. Englouti comme les bateaux transatlantiques qui l'ont fait naître.
Pas d'avenir mais un passé, une trace laissé sur un capteur de téléphone mobile, un brin de souvenir volé au temps. Il y manque l'odeur de la poussière mêlée à l'iode des embruns.

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