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En lisant l'extrait que Bruno à partagé j'ai eu des frissons... et en voyant la photo : la chaire de poule. J'admire le talent de certains qui utilisent la photo pour témoigner et ainsi empêcher la pourriture de la mémoire. Lorsque une photo provoque des réactions émotives ou autres elle.. elle...
"Il a garé sa jeep à l'entrée de Bergen-Belsen, s'est soumis à la corvée de DDT, avant de filer vers les bois du camp. Avec l'idée de prendre une photo des quelques personnes aperçues au loin, faisant paisiblement la sieste sous les pins caressés par le soleil froid ce 20 avril1945. Une jolie scène, pour changer. Life, dont il est le correspondant, saura quoi en faire. La première image est dans la boite. Une deuxième de plus près et le sujet sera bouclé. Mais plus il s'approche, plus les corps se transforment en cadavres et se déclinent désormais par milliers. Combien? George Rodger ne peut plus, ne sait plus compter face à l'ampleur du crime qui se matérialise sous ses yeux."
Bien sur une evidence qu'une photographie ne peut traduire l'émotion que procure ce passé et tout son poids . Et pourquoi pas !!
Pourtant l'architecte que je vénère a bien réussi à rendre une oeuvre poignante .
Pourquoi pas la photographie ..je ne sais pas pourquoi elle n'aurait pas un role plus important dans ce domaine
j'avais envie de me sentir au plus près et de partager mais rien ne remplacera la presence dans le lieux
On peut toujours essayer , photographier et mon moyen d'expression
je n'aurais que photographier l'oeuvre d'un artiste à ma façon qui lui aussi doit se poser les memes questions Peut on faire de l'art Apres ?
Pourtant il me semble plut positif de montrer et de photographier meme si cela ne traduit qu'une petite partie de ce qu'on veut exprimer
oui une tentative, j'ai eu de la chance il faisait beau et le jeux de lumière m'a permis de dégager une certaine emotion peut être ?
Merci pour vos reflexions qui ne me sont pas indifferentes
Quand aux kebabs hummm ...
J'ai fini par penser après de nombreux essais, des années et des années, avec des lumières différentes, à différents moments de la journée, animé par des pensées ou d'autres encore différentes... et, oui, je crois que cet endroit de Berlin n'est pas photographiable. Entendons-nous bien, je veux dire que rien de la force et du désespoir qui peuvent, doivent nous traverser ici ne peut se transcrire par une image. Il n'y a pas de bonnes images pour un lieu comme celui-là - je pourrais citer d'autres endroits comme ça, où je me suis heurté à un mur.
Alors on peut essayer d'approcher une certaine idée, une idée juste, mais au bout du compte on sera déçu. Les symboles restent des symboles malgré tout et nous renvoient toujours à une vérité qui bouleverse mais qui est au-delà de la représentation.
C'est bien tenté Hélène, mais comme pour les photographies que j'ai pu y faire - parce que malgré tout, au fil des années, on y revient, on s'acharne, on se dit que l'émotion qui est la nôtre doit bien pouvoir se traduire - on reste petit, impuissant devant ce qui est "dit".
J'ai même essayé de dédramatiser en photographiant des bronzeurs allongés sur ces stèles, aussi en photographiant des enfants qui jouent, on devine à quoi... mais rien n'y fait.
En lisant l'extrait que Bruno à partagé j'ai eu des frissons... et en voyant la photo : la chaire de poule. J'admire le talent de certains qui utilisent la photo pour témoigner et ainsi empêcher la pourriture de la mémoire. Lorsque une photo provoque des réactions émotives ou autres elle.. elle...
Rédigé par : Tévi | 28/03/2015 à 10:36
"Il a garé sa jeep à l'entrée de Bergen-Belsen, s'est soumis à la corvée de DDT, avant de filer vers les bois du camp. Avec l'idée de prendre une photo des quelques personnes aperçues au loin, faisant paisiblement la sieste sous les pins caressés par le soleil froid ce 20 avril1945. Une jolie scène, pour changer. Life, dont il est le correspondant, saura quoi en faire. La première image est dans la boite. Une deuxième de plus près et le sujet sera bouclé. Mais plus il s'approche, plus les corps se transforment en cadavres et se déclinent désormais par milliers. Combien? George Rodger ne peut plus, ne sait plus compter face à l'ampleur du crime qui se matérialise sous ses yeux."
https://timedotcom.files.wordpress.com/2013/04/150122-bergen-belsen-03.jpg?quality=65&strip=color&w=553
Ils (photographes, cinéastes, rescapés) ont raconté la shoah, Télérama 3402 25/03/15
Rédigé par : Bruno H | 27/03/2015 à 23:31
Il y a malgré tout quand même encore un peu de lumière .
Rédigé par : dominique j | 27/03/2015 à 22:31
Bien sur une evidence qu'une photographie ne peut traduire l'émotion que procure ce passé et tout son poids . Et pourquoi pas !!
Pourtant l'architecte que je vénère a bien réussi à rendre une oeuvre poignante .
Pourquoi pas la photographie ..je ne sais pas pourquoi elle n'aurait pas un role plus important dans ce domaine
j'avais envie de me sentir au plus près et de partager mais rien ne remplacera la presence dans le lieux
On peut toujours essayer , photographier et mon moyen d'expression
je n'aurais que photographier l'oeuvre d'un artiste à ma façon qui lui aussi doit se poser les memes questions Peut on faire de l'art Apres ?
Pourtant il me semble plut positif de montrer et de photographier meme si cela ne traduit qu'une petite partie de ce qu'on veut exprimer
oui une tentative, j'ai eu de la chance il faisait beau et le jeux de lumière m'a permis de dégager une certaine emotion peut être ?
Merci pour vos reflexions qui ne me sont pas indifferentes
Quand aux kebabs hummm ...
Rédigé par : helene vallas | 27/03/2015 à 21:26
Exact ! Mais n'empêche...
Rédigé par : Alain Poisson | 27/03/2015 à 19:34
Faut surtout pas s' prendre la tête à Berlin. Y' a des très bons kebabs.
Rédigé par : maria | 27/03/2015 à 19:25
J'ai fini par penser après de nombreux essais, des années et des années, avec des lumières différentes, à différents moments de la journée, animé par des pensées ou d'autres encore différentes... et, oui, je crois que cet endroit de Berlin n'est pas photographiable. Entendons-nous bien, je veux dire que rien de la force et du désespoir qui peuvent, doivent nous traverser ici ne peut se transcrire par une image. Il n'y a pas de bonnes images pour un lieu comme celui-là - je pourrais citer d'autres endroits comme ça, où je me suis heurté à un mur.
Alors on peut essayer d'approcher une certaine idée, une idée juste, mais au bout du compte on sera déçu. Les symboles restent des symboles malgré tout et nous renvoient toujours à une vérité qui bouleverse mais qui est au-delà de la représentation.
C'est bien tenté Hélène, mais comme pour les photographies que j'ai pu y faire - parce que malgré tout, au fil des années, on y revient, on s'acharne, on se dit que l'émotion qui est la nôtre doit bien pouvoir se traduire - on reste petit, impuissant devant ce qui est "dit".
J'ai même essayé de dédramatiser en photographiant des bronzeurs allongés sur ces stèles, aussi en photographiant des enfants qui jouent, on devine à quoi... mais rien n'y fait.
Qu'en pensez-vous ?
Rédigé par : Alain Poisson | 27/03/2015 à 19:12
Ha ces photographes qui partent en claquant la porte ....
Rédigé par : thierry h | 27/03/2015 à 15:05
Hautttttttttttttttttttttttttt
Rédigé par : Tévi | 27/03/2015 à 12:10
Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
Rédigé par : Tévi | 27/03/2015 à 11:54