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16/10/2012

Commentaires

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J'imagine donc la même photo sans la peinture murale...
Vous avez raison, c'est de la folie pure.

Mais ne prenez pas la mouche Alain Poisson, il n'y a rien de honteux à faire dans l'anecdote de temps en temps, cela m'arrive aussi, et cela fait du bien. Il se trouve qu'ici, il me manque un peu de folie, et pour moi cela reste trop anecdotique. Alors c'est peut-être un manque d'humanité de ma part mais c'est mon ressenti, je suis comme ça, je suis différent de vous.

Quant à la photo de mon "gugusse" sur le quai de la gare de Jaisalmer, avec ces vêtements ethno-machin comme vous dîtes, cet homme est un sādhu. (du sanskrit साधु sādhu, « homme de bien, saint homme »), et je l'ai photographié chez lui, c'est à dire nulle part puisque selon l'hindouisme il a renoncé à la société pour se consacrer au but de toute vie.
En tant que renonçant, les sādhus coupent tout lien avec leur famille, ne possèdent rien ou peu de choses, s'habillent d'un longhi, d'une tunique, de couleur safran pour les shivaïtes, jaune ou blanche pour les vishnouites, symbolisant la sainteté, et parfois de quelques colliers. Ils n'ont pas de toit et passent leur vie à se déplacer sur les routes de l'Inde et du Népal, se nourrissant des dons des dévots.
(God bless Wikipédia)
J'adore l'idée de pouvoir retrouver ce sādhus en gare de Bezons, cela ferait certainement une belle photo. Et là, je vous l'accorde, ce serait vraiment exotique.

Sachez juste que moi je n'élimine pas le folklore (couleurs, les personnages, les moeurs...), je le garde parce que, je le pense, c'est justement lui qui fait le monde, la vie, et c'est cela que je veux photographier. Sachez également qu'au delà du folklore, cet homme vous salue.
Et moi aussi.

Ps: Vous pourrez voir la photo du "gugusse" en question sur mon sit web: www.benjamincuevas.com
- Vous pouvez me faire de la pub, j'en serai ravi, mais alors faîtes le correctement, citez vos sources -

À propos de l'exotisme auquel je faisais allusion, si vous avez quelque culture photographique et possédez l'ouvrage, je vous conseillerais de feuilleter à nouveau "End Time City" de M. Akerman et vous comprendrez mieux de quoi je parle d'indicible qui traverse les photographies quand elles ne sont pas parasitées par le folklore (couleurs, personnages, moeurs) et qu'alors on pénètre derrière le rideau... pour cela il faut une grande simplicité et beaucoup d'universalité.
Je voyage un peu, mais j'élimine ce qui me semble relever de l'exotisme au sens large, et je souhaite que l'on ait du mal à situer les endroits où elles on été faites... ce que l'on ne risque pas avec les vôtres :-)

Anecdotique n'est pas le mot juste... banal, si.
Un homme seul, plongé dans sa solitude dans une salle désespérément vide... même en faisant abstraction de la peinture murale, la photo méritait d'être faite et la folie y était, ne vous en déplaise.
Et sans vouloir être désagréable, sur votre page d'accueil, le "gugusse" qui prend la pose en vous saluant militairement, enlevez lui ses fringues ethno-machin, et représentez le vous, le même, sur le quai de la gare de Bezons et vous en train de faire la photographie... qu'en penseriez-vous de la folie (sic) qu'il y aurait alors. Vous baignez dans l'exotisme qui n'a plus de sens que celui de l'apparence immédiate... mais le regard perdu d'un homme seul ne vous touche pas, c'est dommage, ça manque d'humanité tout ça !

Alors tant mieux Alain si c'est votre souhait. Ce n'est pas le mien, du moins pas encore, peut-être un jour ou l'autre comme vous dîtes...

Quand Bejamin parle, on sent le connaisseur.

C'est bien que cette photo reste anecdotique, c'est mon souhait, toujours.
La vie elle-même est anecdotique, vous vous en apercevrez un jour ou l'autre...
Eh puis on ne peut pas passer sa vie entière à faire continuellement des double sauts périlleux arrière à chaque fois que l'on appuie sur le déclencheur... en Inde vous n'arrêteriez pas et risqueriez l'accident.

Bon cadre comme souvent dans vos photos. La thématique est respectée, vous avez bien rempli votre devoir ;) Mais il me manque un peu de folie. Pour moi cela reste anecdotique.

Tout les éléments ,comme l affiche ,le train ,les tables vintage,les chaises , ainsi que la présence de l homme de dos donnent une âme à cette photo .
Pas seulement parce qu 'elle est faite à Thessalonique
J'aime beaucoup .

Oui sans paroles c'est mieux. On l'avait déjà vu. Sans avoir tant lu.

@ zap :))

Ravages de la drogue: sniffer un rail en plein bistrot ..

Dans l'ordre...
- "Peinture murale" oui, contrairement à affiche, que je n'aime guère souvent. Ici comme pour le lien, la représentation sur un plan d'une "image" crée un décor dans deux dimensions seulement. Il est tentant, selon la situation réelle (devant) de prolonger par la troisième dimension et ainsi de donner un sens imprévu par le seul décor.
- Le côté catastrophe, oui il est là mais ce n'était pas ça qui était visé en premier (voir plus loin).
- Non, je n'aime toujours pas les thématiques. Ce sont souvent des devoirs... Ici j'ai repris une photo précédemment publiée sur "One day, two words, one shot" qui était hébergé à partir d'une base de données sur Free... le compte "invité" dont je disposais a été supprimé sans avis préalable... pas si Free que ça ! donc il ne me reste rien de ce blog-là (je suis complètement irresponsable au niveau des précautions genres sauvegardes). Cette photo fait partie d'une "série", L'attente, elle porte le numéro 12. Bientôt sur "En attendant..." viendra le numéro 17.
- Je ne suis pas sûr que cette photo soit si "détendue" que ça, même si elle détend l'atmosphère. Elle n'est peut-être pas à proprement parler "déprimante" mais elle n'est pas gaie, ça c'est sûr (mes photos le sont rarement, elles trimballent un peu du personnage...). Les buffet de gare sont des lieux où l'on attend, d'où l'on part. Quelquefois on ne sait pas trop ce que l'on va trouver (j'attends le train de nuit pour Istanbul). Si l'on est seul, on pense à l'autre qui manque affreusement, ou aux autres que l'on retrouvera plus tard. La peinture murale ne laisse ici aucun doute, le départ est prévu. Pour l'homme pas de dépenses exagérées en boissons et ripaille. Son regard est une sorte d'absence que la solitude environnante renforce.
C'était mon intention réelle en faisant cette photo, ce que j'ai ressenti immédiatement. Peut-être, sans doute comme souvent, une projection de soi, une image de soi photographiée. Une empathie intuitive pour ce double que l'on ne connaitra pas.
Je vois que sans paroles, derrière la surface de la simple représentation, il y a bien quelque chose qui est montré, dit, raconté, ressenti, et ça me fait plaisir que l'on s'en aperçoive.

Je me sens très proche de cette photo.

Plus je la regarde, plus je ressent une ambiance "déprimante" dans cette photo... Peut être le fait que la personne soit seule? Ou alors à cause de l'aspect "vieillot" du lieu?

Cette photo a au moins l'avantage de détendre un peu l'atmosphère quoi qu'elle annonce un train percutant tables, tasse, chaises et une partie des jambes de cet homme. Aux abris ! nous qui regardons l'image d'après l'axe, je pense que nous sommes préservés du danger. Soyons sages, reculons de quelques pas par prudence. (j'aurais aimé prendre cette photo).

En effet, le point de vue est original.

Pour quelqu'un qui n'aime pas les thématiques, je trouve que tu te débrouilles pas mal! Peut-être es-tu allé chercher dans tes archives (comme moi d'ailleurs).
Pour arriver au fait que j'aime bien cette dimension que tu donnes à la photo, et la fresque (dans le style du Douanier Rousseau) est superbe.

Le fait que le photographe soit placé quasi dans l'axe du train tout comme ce client inconscient renforce le coté catastrophe annoncée de cette image,ça fait mouche !

Visiblement, Alain fait dans la peinture murale en ce moment : http://alpo66.blogspot.fr/2012/10/drole-dendroit-pour-une-rencontre.html

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